Le Prieuré du Sauvage a été construit a la fin du 12ième siècle par les moines de l’ordre de Grandmont.

Cet ordre monastique a été crée en 1124 par un certain Etienne de Muret originaire du Limousin. Cet ordre perdura plus de 6 siècles au cours des quels il connu ses heures de gloires avec plus de 150 prieurés, prés de 2000 religieux, des biens assez colossaux et une immense popularité, il traversa aussi des périodes très difficiles liés aux guerres de 100 an, de religions mais aussi a des conflits internes entrainés par la cohabitation tumultueuse entre clercs et converts. Cet ordre est assez méconnu du fait qu’il était peu puissant, très discret et qu’il a été aboli il y a plus de 200 ans, exactement en 1789 par le pape Clément XVI. A la révolution ce bâtiment fut déclaré bien national et vendu en 1793 à Joseph Guizot de Balsac qui s’en servit, d’une part, comme carrière de pierres pour construire la maison de maitre et le corps de ferme du Sauvage, et d’autre part, il utilisa la partie dite conventuelle comme cave vinaire car ce prieuré avait la particularité de posséder d’importants vignobles exploités par les moines mais aussi par la suite par Mer Guizot et ses descendants les familles Palayret, la culture de la vigne perdura jusqu’à la fin du 19ème siècle ou l’arrivée du phylloxéra mis un terme à cette exploitation.

Prieuré du Sauvage
Prieuré du Sauvage

A parti de ce moment-là, le site fut abandonné, livré au pillage il s’écroula et devint une ruine, une partie fut recouverte d’une épaisse couche de terre et la végétation l’envahit. Laissé à l’abandon pendant plusieurs décennies, la famille Palayret, propriétaire des lieux  décida en 1981 de faire inscrire ces ruines à l’inventaire des monuments historiques, en 1968 une tentative de sauvegarde avorta, et, en 1995 fut crée l’association « Les amis du Prieuré du Sauvage ». C’est le Dr Michel Arnal qui devint le président de cette association, cela jusqu’en 2006 ou il céda la présidence au Dr Marc Dugué-Boyer.

En 20 ans, le site est passé d’un état de ruine,envahit par la végétation et oublié de tous en un lieu magnifique, agréable, reposant où il est désormais possible d’y organiser des manifestations festives ou culturelles  Cette résurrection a pu se faire grâce à la participation de nombreux partenaires privés ou publics, manuels ou financiers, avec le concours des bâtiments de France, sans oublier les scouts présent tous les étés et les nombreux bénévoles. Des projets sont toujours en cours en collaboration avec les bâtiments de France mais aussi avec les services de l’archéologie car la restauration n’est pas terminée et va se poursuivre encore de longues années.
Des manifestation ont lieux tous les étés : concerts, spectacles, visites guidées et commentées, le site est ouvert au public tous le samedis de 14h a 18h en juin, juillet et août ainsi que lors des journées du patrimoine, il peut être aussi, ouvert à la demande pour des visites de groupes

Pour tout renseignement, prière de s’adresser à R. Teyssèdre par téléphone au 05 65 69 37 95 ou 06 30 64 65 35.